Fin XIX ème siècle, cinq filles, cinq sœurs.
Elles étaient pauvres, elles ont été toutes les 5 placées comme fille de ferme. Puis certaines sont « montées » à Paris comme bonnes. Certaines ont fait de « beaux » mariages avec des « garçons de bonne famille ».
Ces cinq femmes sont mes grands-tantes, les sœurs de mon grand-père maternel. De ces femmes j’ai juste cinq photos et quelques anecdotes racontées par ma mère avant sa mort. La légende se mêle à la vérité, à leur vérité.
Ces femmes de par leur travail à la ferme, de domestiques incarnent une partie des femmes du monde entier, hors du temps. A travers elles, je veux rendre hommage à ces femmes mises « au service de ».
Je suis en train de travailler à ce projet.
Une dernière chose, elles s’appelaient Françoise, Jeanne, Julie, Romaine, Anna.




