2 événements dont un majeur avec le retrait des forces franco-britannique de la presqu’île de Gallipoli qui sonne l’échec de la offensive alliée dans les Dardanelles.
Les Allemands déclenchent une offensive en Champagne.
Soirée très forte en émotions. Un chant créole superbement interprété par Mariann Mathéus, une mise à feu émouvante avec des allumettes de toutes les couleurs.
Pour finir la soirée et pour mieux comprendre la problématique des Antilles durant la Grande Guerre, Michèle Klaerr nous a fait un topo historique.
Les soldats Antillais et Guyanais ont été envoyés aux Dardanelles car le climat est plus doux que le front de l’est où ils sont jugés peu(!) efficaces à cause du climat rigoureux. La guerre quel que soit le lieu est toujours terrible…
La Guadeloupe a gardé en mémoire la bataille des Dardanelles avec un chant de veillée en créole “AN JA TOUMO” (je suis tout mort) que Mariann Mathéus artiste de scène a inscrit à son répertoire.
Les Antilles et les soldats antillais pendant la première guerre mondiale, quelques éléments historiques… présentés par Michèle Klaerr, ancienne professeure d’histoire.
Possibilité de se restaurer sur place à partir de 19h30
Auberge des idées 60 rue Pasteur 94800 Villejuif
métro Léo Lagrange
Depuis le 25 avril nous parlons régulièrement des Dardanelles. Les alliés ne parviennent pas à faire de percée dans ce goulet et ceci jusqu’en janvier 1916 où ils évacueront leurs troupes.
Voici quelques images trouvées dans des numéros de l’Illustration de la fin d’année 1915.
Se déroulent toujours pendant cet automne 1915, la Seconde bataille de Champagne et la bataille de l’Artois (2ème bataille d’Artois1 ou 3ème bataille d’Artois) et les Dardanelles.
En ce 25 avril, nous ne quittons pas l’empire ottoman et ce jusqu’au 9 janvier 1916.
Voici quelques repères précis sur la bataille des Dardanelles (La Croix*)
– En 1915, une coalition alliée décide de porter la guerre au cœur de l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne.
– Le 18 mars 1915, les forces navales conjointes franco-britanniques tentent de forcer le passage du détroit des Dardanelles, goulet de 60 kilomètres de long et 1 à 4 kilomètres de large, pour se diriger vers Istanbul, selon une stratégie conçue par Winston Churchill. L’attaque est repoussée par les forces turques. –Le 25 avril 1915, des troupes anglaises, néo-zélandaises, australiennes et françaises débarquent sur le sol de la péninsule de Gallipoli, dans le détroit. Elles ne parviennent pas à faire de percée. C’est au cours de cette bataille que s’illustre le colonel Mustafa Kemal, qui proclamera en 1923 la République turque moderne née de la chute de l’Empire ottoman. – Le 8 janvier 1916, les dernières troupes alliées sont évacuées. La bataille a coûté la vie à 180.000 alliés et 66.000 Turcs. Plus de 200 000 hommes ont été blessés. L’Angleterre, ainsi que les troupes de l’Empire britannique, ont subi le plus de pertes humaines. L’Australie et la Nouvelle Zélande ont perdu 11 500 combattants, appelés les ’Anzacs’ (Australian and New-Zealand Army Corps). La France a perdu 30 000 hommes.
Prendre le temps, sur 4 années d’accompagner la période de la guerre de 14-18, la lier à une installation artistique évolutive où les performances se succèdent et rendent compte, en émotion, de la véracité de l’histoire passée.
Ce projet veut être un instrument de réflexion participatif sur la Grande Guerre et plus largement sur tout conflit.
L’installation comprend un champ de bataille de taille réduite où les allumettes symbolisent les soldats et des briquets vides, l’ennemi.