SF

Conférence-rencontre autour des romans d’anticipation

Anticipation : la guerre prophétisée par les romanciers de 1889 à 1919
Conférence-débat de Joseph Altairac

Anticipations : les écrivains français prophétisent la guerre future (1888-1921)

La Revanche sur l’Allemagne est une idée omniprésente à la veille de la guerre de 1914-1918. Parmi ses chantres dans le domaine romanesque, le Capitaine Danrit, surnommé l’« utopiste de la guerre », se distingue particulièrement avec sa classique Guerre de demain (1888-1893), mais il saura se montrer plus imaginatif dans plusieurs autres déclinaisons de la guerre future. Parler de l’avenir de la guerre semble difficile, pendant le déroulement du conflit, et pas seulement à cause de la censure. Quelques auteurs vont cependant se risquer à prévoir son issue, forcément heureuse pour la France : comment et à quel prix ? Roland Dorgelès, et Régis Gignoux n’hésitent pas à imaginer.
La machine à finir la guerre (1917), mais d’autres options seront envisagées.

On s’interroge, à peine le conflit terminé. La boucherie de 14-18 sera-t-elle la « Der des der » ?  Certains en doutent : Émile-Roger Wagner, avec La Revanche de la Kultur (1919), rédigé en 1916-1917, imagine la prochaine pour 1939 (!) et anticipe de manière hallucinante les camps d’extermination. On sait aussi se faire peur à posteriori, en faisant appel à l’uchronie, comme avec Gaston Homsy, qui imagine à quoi ressemblerait la France Si Les Allemands avaient gagné la guerre… (1921). Une forme de justification ?

Quelques illustrations de l’époque

Mise à feu lors de cette soirée

12 mars conférence-débat sur les romans d’anticipation : La guerre prophétisée

Nous vous attendons pour cette conférence-débat.

Anticipation : la guerre prophétisée par les romanciers de 1889 à 1919.

Anticipations : les écrivains français prophétisent la guerre future (1888-1921)

La Revanche sur l’Allemagne est une idée omniprésente à la veille de la guerre de 1914-1918. Parmi ses chantres dans le domaine romanesque, le Capitaine Danrit, surnommé l’« utopiste de la guerre », se distingue particulièrement avec sa classique Guerre de demain (1888-1893), mais il saura se montrer plus imaginatif dans plusieurs autres déclinaisons de la guerre future.

Parler de l’avenir de la guerre semble difficile, pendant le déroulement du conflit, et pas seulement à cause de la censure. Quelques auteurs vont cependant se risquer à prévoir son issue, forcément heureuse pour la France : comment et à quel prix ? Roland Dorgelès, et Régis Gignoux n’hésitent pas à imaginer La machine à finir la guerre (1917), mais d’autres options seront envisagées.

On s’interroge, à peine le conflit terminé. La boucherie de 14-18 sera-t-elle la « Der des der » ?  Certains en doutent : Émile-Roger Wagner, avec La Revanche de la Kultur (1919), rédigé en 1916-1917, imagine la prochaine pour 1939 (!) et anticipe de manière hallucinante les camps d’extermination. On sait aussi se faire peur à posteriori, en faisant appel à l’uchronie, comme avec Gaston Homsy, qui imagine à quoi ressemblerait la France Si Les Allemands avaient gagné la guerre… (1921). Une forme de justification ?

Joseph Altairac